Le marché de la pub mobile se développe partout, mais la France fait marche-arrière

Les marques cherchant à atteindre leurs cibles sur mobile doivent tenir compte du fait que la plupart d’entre nous démarrons notre journée en vérifiant des nouvelles sur les réseaux sociaux et la finissons en ouvrant des applications de loisirs. Les réseaux sociaux sont d’ailleurs de loin les plus importants générateurs de trafic sur mobile. De même, elles doivent savoir que les appareils sous Android sont ceux qui génèrent le plus de trafic et de revenus en termes absolus, les systèmes iOS étant cependant champions en termes relatifs, puisque ceux-ci sont à l’origine de valeurs bien plus importantes de revenus générées par impression (notamment les tablettes iPad).

Toutes ces informations sont les principaux constats d’Opera Mediaworks avec son dernier rapport trimestriel sur l’état de la publicité mobile (pour le deuxième trimestre). Pour le faire, la plateforme analyse les données de son propre réseau, soit 90% des plus importants annonceurs mondiaux déployant des campagnes sur plus de 19000 sites et applications mobiles.

Opera Mediaworks confirme la tendance de développement mondial du marché de la publicité mobile. Tandis que les Etats-Unis maintiennent leur position de leaders que ce soit en termes de trafic comme de revenus générés, la plateforme observe un réveil du côté de pays africains et du Moyen-Orient. Mauvaise nouvelle pour la France (et pour la Colombie) : ces pays ne font plus partie des 25 pays les plus dynamiques de ce marché… L’Egypte et la République de Corée ont pris leur place.

Enfin, même si les applications continuent de dominer le paysage dans la moyenne mondiale de revenus et du nombre d’impressions, le web mobile s’est réveillé ce dernier trimestre et s’est développé un peu partout dans le monde. Un peu partout dans le monde, à l’inverse des Etats-Unis, le nombre d’impressions sur le web mobile est plus important qu’au sein des applications.

LUL