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Ads.ch : pour une publicité numérique accessible à tous (interview)

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adsch_open[Contenu sponsorisé] Démocratiser la publicité au sein du paysage digital suisse. Telle est l’ambition d’ads.ch. La toute nouvelle place de marché publicitaire 100% suisse offre aux annonceurs petits et moyens la possibilité de communiquer enfin avec des audiences locales en milieu digital. Car l’environnement numérique semble encore largement dominé dans le pays par quelques grands groupes média, qui imposent des tickets d’entrée souvent prohibitifs, certainement pas à la portée de tous. Et même si l’offre éditoriale en-dehors de ces mêmes grands groupes reste encore limitée, la ruée d’éditeurs intéressés par la nouvelle plateforme de publicité programmatique semble indiquer que le moment a été bien choisi par Claude Guerrier, son fondateur et CEO, également directeur de la filiale suisse du groupe AdThink. Nous l’interrogeons pour en savoir plus.

claude_guerrieradschAds.ch arrive sur le marché suisse avec cette volonté de donner aux annonceurs moyens et petits l’accès à un inventaire à dominante suisse. Pouvez-vous nous expliquer votre spécificité et nous donner plus de détails sur l’inventaire qui y est déjà réuni au sein de votre adexchange privatif ?

Ads.ch est une place de marché accessible à tous. Elle propose aux éditeurs de s’inscrire pour nous confier la monétisation de leur part d’audience suisse. Elle permet aux annonceurs de lancer des campagnes digitales display à l’audience de Suisse en quelques clics à peine. Une telle approche d’ouverture et de démocratisation de l’accès à l’inventaire digital est tout à fait nouvelle en Suisse. Notre plateforme présente une véritable alternative aux plateformes Google Adwords et Google Adsense, ainsi qu’une alternative crédible à l’offre essentiellement premium qui domine actuellement sur le marché suisse.

L’inventaire disponible sur notre adexchange privatif reste assez confidentiel pour l’heure puisque nous avons fait le choix d’axer notre développement en priorité sur la partie DSP, avant de nous consacrer à la partie SSP qui sera, au final, la suite naturelle après que nous aurons convaincu un large panel d’annonceurs de rejoindre notre plateforme. Nous ciblons pour le moment des sites de petite et de moyenne taille, et nous complétons notre offre d’inventaire en achetant à l’extérieur. Nous sommes connectés à plusieurs SSP pour proposer un large choix d’audience à nos partenaires. Nous réalisons pour leur compte une sélection des inventaires que nous leur mettons à disposition. Ils peuvent ainsi lancer une campagne et savoir de façon parfaitement transparente sur quel site ils seront diffusés.

Quels sont les critères que vous avez établis pour qu’un éditeur puisse faire partie d’ads.ch ? Avez-vous beaucoup de demandes d’éditeurs souhaitant y participer ?

N’importe quel éditeur peut s’inscrire pour monétiser sa part d’inventaire suisse. Nous appliquons les mêmes règles de bon sens dans notre sélection lors de la validation des éditeurs que n’importe quelle plateforme. Nous avons de la demande de la part d’éditeurs de petite taille et de moyenne taille, nous avons également des contacts intéressants avec des éditeurs de plus grande importance. Au final, qu’il s’agisse des éditeurs ou des annonceurs, nous sentons un véritable engouement pour notre solution à chaque fois que nous avons l’occasion de la présenter à un partenaire potentiel.

Quelle technologie utilisez-vous pour la gestion des enchères en RTB, le management du yield mais aussi pour le volet demand side (DSP) ? Quelle offre en matière de qualification des données d’audiences ?

Notre technologie est propriétaire. Elle a fait l’objet d’une phase de R&D de près de trois ans avec un investissement personnel de l’ordre de 400’000 CHF. Nous disposons aujourd’hui d’une liberté totale d’action, nous maîtrisons nos coûts d’adserving et nous avons la capacité d’adapter l’outil de travail aux besoins spécifiques qui se présentent. Si nous avions décidé au départ de nous greffer sur une solution tierce, nous n’aurions pas cette liberté et des coûts structurels trop importants.

Nous avons par ailleurs et dès le départ fait le choix d’embarquer une DMP. Nous n’avons pas encore ouvert l’accès aux données à nos annonceurs, mais cela fait partie des évolutions planifiées sur la plateforme pour 2016, au même titre que l’arrivée du support vidéo instream et inread.

Vous avez lancé ads.ch seul. Quelles sont les prochaines étapes de développement prévues ?

logo adschJ’ai effectivement initié ce projet seul il y a quelques années par un travail préalable d’étude de marché, puis par la réalisation d’un cahier des charges très précis, pour enfin débuter la phase de développement technique. La plateforme a été lancée en avril 2015 lors du salon eCom de Genève, nous vendons réellement de l’inventaire programmatique depuis quelques semaines à peine. Nous avons par ailleurs ouvert une campagne de crowdfunding avec www.raizers.com pour la collecte de 500’000 CHF. Nous offrons 20% du capital de la société avec un ticket d’entrée à 1’000 CHF. Cette levée de fonds doit nous permettre d’accélérer notre déploiement commercial en Suisse francophone et en Suisse alémanique.

(Images : ads.ch.)

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