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Atlas : comment Facebook tente de capturer une partie du gâteau publicitaire de Google

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1038829_facebook-frole-les-200-milliards-de-dollars-de-capitalisation-boursiere-web-tete-0203746040766Issie Lapowsky le résume très bien sur wired.com : Facebook (et il n’est pas le seul) en a assez de voir les dollars des budgets publicitaires des annonceurs s’envoler vers les mains de Google, qui les obtient dans une logique de dernier clic. Il est en effet évident que les achats ou les conversions se réalisent plus facilement lorsque l’utilisateur lui-même recherche ce qu’il souhaite obtenir sur Google. Mais il n’est pas juste d’imaginer que c’est bien grâce à Google – et Google seulement – que la marque a obtenu ce résultat, car si le prospect est devenu client c’est aussi grâce aux efforts marketing et branding menés en amont, par d’autres réseaux et acteurs, dont Facebook.

facebook-google-squareAvec l’ad serving Atlas, que le réseau social a acheté en 2013, c’est bien cette analyse que l’on va chercher à changer. Car grâce à Atlas, Facebook sera outillé pour analyser d’où viennent les conversions, qu’elles aient lieu en ligne ou dans le off line.

En effet, travaillant avec Facebook, Atlas a un avantage de taille : le fait que les utilisateurs exposés aux messages publicitaires de toutes sortes véhiculés par Facebook sont toujours les mêmes, qu’ils soient sur desktop, tablette ou smartphone, car il faut être logué pour y être exposé. Les identités sont donc bien connues, ce qui facilite le tracking et le suivi de ces mêmes individus ailleurs sur la toile. Ce qui facilite également le croisement de données avec le ventes et les achats réalisés dans les magasins, en-dehors de l’univers digital. Ce que pourra faire en effet Atlas, pour vérifier l’impact des campagnes sur les performances des marques en magasin.

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Suivant ce schéma, il sera ainsi possible de corriger ce que d’aucuns sur Facebook et d’autres sites considèrent comme une injustice. « C’est comme si vous aviez un fast-food et que vous donniez tout votre crédit publicitaire à la fenêtre du drive-in. C’est comme ça que cela se passe aujourd’hui. Or, bien que le search joue un rôle important, il n’est certainement pas le seul à devoir se voir accorder tout le crédit pour le dernier clic », aurait déclaré le VP de produits publicitaires de Facebook Brian Boland lors de la conférence Business Insider Ignition, selon ce que nous rapporte Issie.

Si tout cela se confirme en effet, les annonceurs ne pourront plus de voiler les yeux, et Google devra bientôt trouver une autre manière de les maintenir au chaud…

 

 

 

Lire ici le papier de Issie Lapowsky.

 

LUL

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