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Bid management & attribution management : IntelliAds s’installe à Paris, interview avec James David son Country Manager

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Photo James David_3Interview avec James David, Country Manager France de intelliAd

Comment intelliAd intègre-t-il la complexité du parcours client dans sa gestion de l’attribution des différents canaux (search, display, retargeting, comparateurs, référencement naturel, Facebook, Twitter…) ?

 Grâce au système de tracking que nous avons développé nous avons la possibilité de tracker les clics entrants, les clics « site-centrics  », les impressions ainsi que certains canaux off-line comme la TV et le téléphone. Cet ensemble de données nous permet de connaître le parcours des utilisateurs de la «  first impression » au « last clic ». Nous avons donc la possibilité de travailler avec nos clients sur différents modèles d’attributions, il nous est d’ailleurs possible de prioriser, voire même d’exclure certains canaux.

Comment arrivez-vous à mesurer l’impact que peuvent avoir les différent canaux ?

Notre Pixel Carrier qui fonctionne comme un conteneur de tags et qui peut embarquer les systèmes de conversion des différents partenaires nous permet de mesurer l’impact des différents canaux. De plus, en trackant l’intégralité des clics, nous pouvons modéliser les parcours clients afin de rationaliser les investissements publicitaires futurs.

Pourquoi les annonceurs ont-ils autant de mal à se défaire d’une mesure des performances basée sur le dernier clic ?

La première raison est liée à l’évolution technologique : nous ne pouvions faire autrement il y a encore peu de temps. La seconde émane de la facilité car l’identification de la contribution dans la chaîne de conversion n’est pas simple à gérer.

Quand on sait que plus de 90% des internautes ne cliquent jamais sur une bannière, se pose la question de la façon dont un annonceur peut intégrer les impressions. Quel est votre retour d’expérience là-dessus ?

Nous trackons les impressions ce qui nous permet de connaître la contribution du canal display. Mais il est vrai qu’à force de vendre de la performance, et donc du clic et du CPA, il est difficile de faire comprendre que le post view est pertinent.

Votre solution intègre le tracking de nombreux canaux mais pas encore des ad-exchanges, pour quand est-ce prévu ?

Les ad-exchanges ne sont qu’un nouveau moyen d’achat et de diffusion de bannières. Trackant déjà le display, nous réfléchissons donc à adapter notre solution à ce nouveau canal.

Lorsque une entreprise possède un canal de distribution physique et que c’est dans les boutiques que l’essentiel des revenus sont générés, comment intégrez-vous le off-line dans votre outil ? Pouvez-vous partager des exemples ?

A ce jour nous trackons déjà certains canaux off-line comme le téléphone et la TV. Nous avons aussi la possibilité de récupérer les données CRM de nos clients. Si ces derniers pouvaient nous remonter les informations d’achats (identifiant, heure d’achat, montant…), nous pourrions les inclure dans le parcours clients.

Comment intégrez-vous les données que l’on peut collecter sur les internautes dans votre outil de bid management ?

C’est là notre avantage, nous enchérissons grâce à l’analyse complète des canaux qui contribuent à la vente. Par exemple, certains mots-clés ne convertissent pas, mais ils initient ou assistent toute la chaine de conversion, ainsi ces mots-clés resteront actifs dans notre solution de Bidding.

Comment vous différenciez-vous d’IgnitionOne, d’Adobe, Marin Software et autres ?

Nous avons une solution très riche et exhaustive. Celle-ci répond à toutes les attentes sur le marché de l’internet : une solution de Bid Management qui permet aussi de plugger nos clients sur tous les comparateurs de prix et les moteurs ; une solution de tracking afin d’investir intelligemment sur ses propres canaux publicitaires, et des propositions de modèles d’attribution assez pertinents, mais pour ce genre de question nous laissons généralement la parole à nos clients.

Quelles sont les ambitions de la filiale française que vous venez tout juste d’ouvrir ?

Nous proposons une nouvelle alternative à toutes les typologies de clients qui communiquent sur internet. Faisons déjà connaître notre solution afin de séduire un grand nombre d’acteurs. A partir de là, nous pourrons parler de prise de parts de marché.

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