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Définition : qu’est-ce que l’inventaire premium ?

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(Suite de la série de billets livrant les définitions des acteurs de l’industrie de concepts clés de la publicité en ligne.)

Hervé Brunet, co-fondateur et président, Stickyads : « Le premium recouvre de multiples aspect liés à la qualité des espaces publicitaires. La qualité recouvre souvent la notion de qualité média, comme les titres de presse les plus connus ou les chaînes TV. Le premium recouvre également les notions de qualité comme la transparence des espaces publicitaires (l’acheteur sait exactement ce qu’il achète), la visibilité des publicités, etc. »

Keith Eadie, Chief Marketing Officer (CMO), TubeMogul: “Everyone defines premium inventory differently. From our perspective, there’s a certain level of name recognition involved – most people and brands understand that an advertisement on BBC.com or NYTimes.com will have a greater impact than on smaller, niche sites. From a video perspective, we also consider “premium” to include sites with high levels of viewability. This includes a large player size that appears above the fold and plays on user initiation.”

Julien Gardès, directeur Europe du Sud, Rubicon Project : «Au départ, le RTB était associé à la performance et à la monétisation d’espaces publicitaires en ligne qui n’étaient pas valorisés. Aujourd’hui, avec le programmatique, les campagnes premium prennent tout leur sens avec des formats haut de page et même des habillages de page, sans parler de la vidéo et du mobile. Le premium apporte plus de valeur aux campagnes, que ce soit pour l’éditeur comme pour l’annonceur. Chez Rubicon Project, nous avons choisi de favoriser les vendeurs premium : pas de long tail, pas de gestion de masse. C’est pourquoi la technologie Rubicon Project a été choisie par des grandes coopératives média comme La Place Media en France, DUN au Danemark ou encore CPEX en République Tchèque. »

 allianceMarketplace-visuel

Pierre Ledieu, fondateur et directeur général, Piximedia : «La nécessité de mettre en synergie des formats vidéo et rich media impactants sur un périmètre de diffusion très qualitatif (sites médias), choisi par la marque (media planning transparent), le tout avec des KPI d’achats à l’engagement. Sur la marketplace Alliance, la marque ne paye que pour la performance marketing constatée. »

 

Philippe de Passorio, directeur France, YuMe : « Le premium correspond à ce que le marché considère comme qualitatif. La notion de premium peut varier d’un annonceur à un autre, car les besoins diffèrent en termes d’exigence de typologie de contenu, de format et de ciblage. Il est par conséquent important, en tant qu’acteur du digital, de proposer des solutions technologiques bénéficiant d’une souplesse suffisante pour apporter des solutions adaptées à chaque problématique. Cela se traduit par des galaxies de formats très élaborées, ainsi que des inventaires catégorisés de façon suffisamment précise, et en temps réel. Un inventaire premium est la garantie pour un annonceur que sa publicité sera visible et qu’elle sera diffusée sur des players qui n’altéreront pas l’expérience utilisateur. »

David Pironon, directeur France et Europe du Sud, Smart AdServer : « Étant historiquement un ad server, dont la majorité des clients sont des éditeurs premium, cette notion est clef pour nous. Par premium, on entend traditionnellement un site ou un emplacement particulièrement valorisé par l’annonceur, de par les caractéristiques de son audience et / ou la visibilité qu’il offre. Il y a de toute évidence des éditeurs premium, sur les sites desquels les annonceurs souhaitent apparaître et pour lesquels ils sont prêts à payer un prix élevé, et d’autres qui le sont moins. Cependant, on ne peut plus aujourd’hui considérer qu’inventaire premium = inventaire vendu en direct, et inventaire non premium = inventaire vendu de manière indirecte. Il existe une porosité croissante entre les différents niveaux de la pyramide, si l’on considère le haut comme le plus premium et le bas comme le moins premium. Chaque impression est susceptible d’être considérée comme premium, si l’on considère que son prix en RTB est un indicateur de sa valeur. Une même impression pourra ainsi être premium pour un annonceur et pas pour un autre, selon les cibles et problématiques des acheteurs participant à une enchère. Par ailleurs, le programmatique devient de plus en plus un moyen de réaliser une transaction de vente d’espace et non juste un canal se cantonnant à la commercialisation d’inventaires non premium ou invendus. Ainsi, la notion de premium programmatique est en train de se développer très rapidement. Le premium programmatique permet à des acheteurs de préempter certains inventaires, notamment premium, et de nouer des accords avec des publishers, en réalisant la transaction via le canal RTB. »

 

Sylvain Travers, directeur général délégué, Audience Square : «Le caractère premium peut être facilement assimilé à une notion de qualité, et peut être attribué à plusieurs éléments. Un inventaire premium peut, par exemple, être identifié de par une maquette qualitative, un catalogue publicitaire regroupant formats standards et formats innovants, disposant d’un fort taux de visibilité, et d’une audience qualifiée. Enfin, le premium peut également caractériser les premières visites d’un internaute sur un inventaire dans une journée. »

 

Pour rappel…

Même dans le cadre d’un blog destiné aux professionnels et certains initiés de l’industrie de la publicité digitale, comme l’est ad-exchange.fr, certains concepts courants – comme le RTB, DSP, SSP, data, device ID… et bien d’autres – peuvent parfois sonner faux, du moins porter à confusion. Ils peuvent également évoquer autant de sens parfois que les contextes auxquels ils se réfèrent, autant de déclinaisons que d’acteurs qui les manipulent au quotidien.

Pour tenter d’y voir un peu plus clair, ad-exchange.fr a élaboré un certain nombre de questions pour cerner ces concepts et ces idées et les a posées à plusieurs dizaines d’acteurs de l’industrie, tous métiers confondus en Europe et outre-Atlantique. Les réponses sont livrées telles quelles sous forme de citations. Ce billet en est un exemple.

Propos recueillis par LUL

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