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Ecommerce Paris 2013 : myThings lance une nouvelle plateforme axée sur la personnalisation

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Eric-Gueilhers-MyThingsEn ce premier jour du salon Ecommerce Paris 2013, myThings lève le voile sur une nouvelle version de sa plateforme. Interview avec Eric Gueilhers, le Directeur Général de myThings en France.

Comment évolue le positionnement de myThings dans l’écosystème des ad-exchanges et du marketing programmatique ?

myThings se positionne sur la transparence et une automatisation poussée des campagnes display réalisées au travers des ad-exchanges. Avec nouvelle plateforme nos clients ont accès à l’ensemble de la segmentation utilisée pour mener à bien leurs campagnes, les données liées à la diffusion de ces dernières ainsi qu’à l’achat média.

Comment définissez-vous la publicité programmatique personnalisée ?

La personnalisation vient de la transparence, si vous avez peu de connaissance opérationnelle sur la manière dont votre campagne est mise en œuvre, il vous sera difficile de comprendre son fonctionnement et de l’adapter à vos objectifs.

Votre action sera limitée à la définition du business model et la déclinaison de ce dernier sur plusieurs paliers. Néanmoins les CPM, CPC ou CPA ne sont que des modèles de facturation.

Notre démarche est donc de donner accès à l’ensemble des segments que nous activons pour une campagne (via notre CMS CLARITY) et également de proposer à nos annonceurs la mise en place de segments dédiés liés par exemple à l’exploitation de ces données CRM (first party data).

On peut imaginer qu’un opérateur télécom crée un segment dédié à ses clients dont l’abonnement arrive à échéance dans 3 mois et diffuse différents scénarios reprenant l’offre produit & services liée au renouvellement de leurs contrats ainsi qu’une promotion personnalisée.

Quelles sont les autres nouveautés présentées à l’occasion du salon Ecommerce Paris ?

Nous lançons notre nouvelle plateforme à l’occasion d’Ecommerce Paris, cette dernière apportant des évolutions majeures dans la manière dont les annonceurs pourront piloter leurs campagnes. Nous concentrons notre communication sur ce sujet. Nous serons amenés d’ici la fin de l’année à partager d’autres évolutions majeures liées notamment au déploiement et tracking des campagnes sur plusieurs devices web & mobiles.

Le DCO n’est pas nouveau, cela existe depuis des années, qu’est-ce qui singularise votre approche ?

Effectivement nous utilisons des bannières dynamiques personnalisées par internaute depuis 2009, néanmoins et à l’instar de nos confrères, ces dernières reposaient sur des templates, qui aussi nombreux soient-ils, limitent la personnalisation et l’intégration des valeurs de marque de l’annonceur.

Notre nouvelle plateforme nous donne la possibilité de développer des bannières dynamiques en dehors de tout template prédéfini.

Pour illustrer ces propos, cela revient à dire que nos graphistes partent d’une « feuille blanche » lors de la création d’un nouveau jeu de bannières dynamiques, leur permettant une personnalisation poussée et une discussion d’une autre nature avec nos clients pour arriver sur un résultat respectant la charte graphique de l’annonceur, tout en intégrant la puissance et la pertinence de la personnalisation d’une bannière pour chaque internaute.

Est-il possible aussi de personnaliser les bannières sur FBX comme le propose Triggit ?

Oui les bannières que nous diffusons sur FBX sont personnalisées en fonction du surf de l’internaute et intègrent des recommandations produits. myThings a accédé depuis plusieurs mois maintenant au même statut que Triggit, c’est-à-dire celui de PMD, qui nous donne accès à un grand nombre de data FBX ainsi qu’à des emplacements tel que le « Newsfeed ». Seule une vingtaine de sociétés dans le monde ont ce statut.

Quelles évolutions enregistrez-vous sur le mobile ?

En fonction des secteurs d’activité nous observons que 20 à 40% du trafic bascule sur le mobile, l’accélération étant particulièrement significative en 2013.  Nous diffusons depuis plusieurs mois des bannières dynamiques en HTML5 pour pouvoir proposer le même niveau de personnalisation que sur le web, notre technologie de tracking de campagne sur l’ensemble des devices (mobile & web) est prévue pour la fin de l’année.

La personnalisation est le mot-clé pour cette nouvelle offre, pouvez-vous donner des exemples concrets en matière de segments ?

Vous pouvez imaginer qu’un retailer souhaite exploiter sa campagne TV au sein de ces bannières dynamiques pour augmenter la reconnaissance de sa marque et l’engagement de ses prospects & clients. Dans ce cas nous pouvons créer un segment intégrant un jeu de bannières reprenant les 5ères secondes de la campagne TV de l’annonceur puis relayer les différents produits vus ou recommandés.

De quelle façon adressez-vous le sujet de l’attribution entre les différents canaux ?

Oui notre solution repose sur la technologie Tagman avec qui nous avons signé un partenariat.

Quelles sont les prochaines évolutions de la plateforme (data mining, DCO, DCO, dashboard…) ?

D’ici la fin de l’année en plus d’avoir accès à l’ensemble des informations de leurs campagnes, nos clients pourront choisir, s’ils le souhaitent et s’ils ont les ressources pour le faire, de piloter intégralement ces dernières, un peu à la manière de solutions telles que Marin Sotfware ou Kenshoo pour le SEM. Nous leur donnerons donc les clés pour qu’ils puissent personnaliser leurs campagnes par eux-mêmes, tout en leur apportant tout le support nécessaire dont ils pourraient avoir besoin, notamment au niveau de la segmentation et de la création des bannières dynamiques.

Revenons-en au marché français, où en êtes-vous aujourd’hui ? volume de médias et d’impressions achetés, clients…

Nous avons une centaine de campagnes actives sur le marché français, réparties entre les secteurs du retail, voyage, automobile, télécom et finance. Étant connecté sur l’ensemble des ad-exchanges ainsi qu’en direct sur le Top 100 éditeurs nous achetons plusieurs centaines de millions d’impressions mensuellement, nos stratégies de bidding étant adaptées en fonction du potentiel de conversion que notre algorithme attribue par internaute et plus globalement par segment.

En matière d’inventaire, avec quels éditeurs français avez-vous des relations en direct qui vous permettent de passer devant les enchères proposées par un concurrent sur les ad-exchanges ?

Nous avons des accords directs avec l’ensemble des grands éditeurs, après ces derniers basculent de plus en plus d’inventaires sur les ad-exchanges, et des plateformes telles que Doubleclick (Google) proposent elles aussi des opportunités de « Preferred deal » ce qui revient à ce que vous énoncez dans votre question.

Donc les deals de « First look » ne sont plus conditionnés à un accès direct à l’inventaire d’un éditeur mais sont aussi disponibles via les ad-exchanges.

De notre côté nous programmons ce type de deal par campagne afin de pouvoir mesurer finement leur impact et uplift sur les performances.


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