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Le header bidding pour remplir et valoriser l’inventaire des sites de longue et moyenne traîne: l’offre de The Moneytizer (itw)

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The Moneytizer, plateforme de monétisation programmatique dédiée aux sites de longue et moyenne traîne revendiquant 28 millions de visiteurs uniques mensuels, annonce l’ouverture d’un bureau à New York. Connectée à une quinzaine de plateformes supply side (SSP) en France et à l’international, l’entreprise propose depuis un an et demi une solution de header bidding. Pour comprendre son offre et décortiquer sa solution nous interrogeons son co-fondateur, Augustin Ory.

The Moneytizer permet aux sites de petits et moyens éditeurs d’accéder aux marché programmatique. Comment ça marche ? Vous rassemblez tout l’inventaire de vos 6000 sites inscrits et vous les proposez par des segments d’audience ou bien site par site, avec les url en clair ?

Augustin Ory, co-fondateur de The Moneytizer.
Augustin Ory, co-fondateur de The Moneytizer.

Notre plateforme apporte en effet toute la couche programmatique sur un plateau d’argent à nos 6000 publishers. Nous sommes connectés à 15 SSP, que nous mettons en compétition, au travers de notre technologie, basée sur le header bidding.  Ainsi, les trading desks, via leurs DSP, peuvent nous acheter soit en open (tout le réseau), soit via des deals (sur cible socio-demo – data avec Nugg.ad – ou par thématique). Nous sommes 100% transparents depuis le début, ce qui correspond à une vraie demande du marché.

Quelles plateformes SSP mettez-vous en concurrence pour le compte de vos éditeurs ?

RTB+ (SSP de Smart Ad Server), Rubicon,  Appnexus, Google, One by AOL, Sovrn, Brealtime, Pubmatic…

Que constatez-vous: quel taux de remplissage, quelle valorisation ?

Nos taux de remplissage sont entre 85% et 100% selon les éditeurs, leurs audiences, leurs spécificités, etc. Les performances en termes de CPM varient d’un site à l’autre. La garantie que nous leur apportons est de mettre leurs audience sur un marché (programmatique) et de faire se rencontrer une offre et une demande, en y ajoutant une mise en compétition pour tirer les prix vers le haut. La performance qui ressortira après plusieurs tests faits par les acheteurs donnera une véritable valeur de marché à cette audience. Tel est notre métier.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi cette logique de header bidding s’applique bien à des sites peu connus ou des sites de niche comme ceux que vous monétisez ?

Le fait de mettre en compétition plusieurs SSP a forcément tiré la monétisation de nos éditeurs vers le haut. Le meilleur taux de remplissage  est une mécanique possible quand plusieurs acheteurs se battent pour une même impression. Quant aux meilleurs CPM, nous avons constaté une progression de 21% des CPM au global sur notre réseau. Nous avons des dizaines et des dizaines de témoignages d’éditeurs très satisfaits des revenus que nous leur apportons et de notre prestation de service (accompagnement, choix des formats, taux de remplissage, accès à leurs statistiques, paiements, augmentation des CPM, simplicité, gratuité, etc). Satisfaire les sites de long et mid tail réside dans tous ces sujets.

Est-ce possible de faire du header bidding sur tous les formats (display, vidéo, mobile..) ?

Oui, c’est possible sur display et web mobile. Pour la vidéo, c’est en cours et ce sera opérationnel d’ici peu.

Que pensez-vous du header bidding serveur à serveur ?

C’est un sujet sur lequel nous travaillons tous les jours. C’est un sacré chantier, avec ses avantages (rapidité, temps de latence diminué) et ses inconvénients (boîte noire et synchronisation des cookies).

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de sites avec lesquels vous travaillez en France ?

Larousse.fr, Ohmygoal.co, Opex360, intellego.fr, coindusalaire.fr, toutelatele.com, viral-kittens, assistant-juridique.fr, urbanhit.fr, casting.fr, hellokids.com,oblicon.net…

Vous allez ouvrir un bureau à New York. Pourquoi avoir choisi les États-Unis au lieu, par exemple, d’une capitale européenne ?

Le marché américain est considérable. Ouvrir à New York a une double vertu: « scaler » notre modèle sur un marché à très fort potentiel (des millions de sites) et se rapprocher de nos partenaires technologiques (SSP) et de nos éditeurs américains. De plus, depuis New York nous pourrons nous développer sur le continent nord et sud-américain. Depuis Paris, nous pouvons couvrir toute l’Europe.

Tout récemment nous avons appris que les deux principales places de marché premium françaises La Place Media et Audience Square étudient la possibilité de fusionner. Quel est votre avis sur cette évolution du marché ?

C’est une évolution assez logique dont tout le monde parle depuis longtemps ;). Nous respectons et sommes très proches de ces deux sociétés puisque nous considérons être également La Place Media et Audience Square des long et mid tails.

Questions formulées par Luciana Uchôa-Lefebvre.

(Images: Shutterstock; The Moneytizer pour la photo d’Augustin Ory.)

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