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Opera Mediaworks revendique près de 20% de tous les budgets publicitaires sur le mobile mais manque de notoriété

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Entre 17% et 20% de toutes les dépenses avec de la publicité sur appareil mobile dans le monde seraient gérées par la plateforme Opera Mediaworks. Ses clients ? Ceux parmi les plus importants annonceurs, tels que, American Express, McDonald’s, Coca-Cola, P&G, Mondelez, Microsoft, Samsung, Chevrolet, BMW et Sony, sans oublier des éditeurs tels que The Wall Street Journal, selon ce que déclare à adexchanger Scott Swanson, président des ventes publicitaires dans le monde (voir ici). Mais alors où est le problème ?

Opera Mediaworks 2

Il semblerait que leur nom ne soit pas connu, ou pas assez en tout cas. Raison pour laquelle l’ad tech vient d’embaucher Ryan Griffin, vice-président senior pour les grands comptes. Ryan vient d’Undertone, agence de branding. « Ma priorité dans un premier temps sera nos plus importants clients aux Etats-Unis », explique Griffin. Pour Swanson, la raison pour ce manque de réputation est simple: l’entreprise travaille dans les coulisses, derrière l’économie de la publicité et du commerce sur mobile.

Opera Mediaworks 1La plateforme Opera Mediaworks offre aux annonceurs de l’inventaire mobile de 14 mille sites et applications dans le monde (soit 425 million de visiteurs uniques). Aux éditeurs, elle permet de se connecter avec une centaine de régies, et la possibilité d’ouvrir leur inventaire également en RTB. Créée par l’éditeur norvégien Opera, Opera Mediaworks et indépendante depuis 2013. Le rachat d’AdColony début 2013 lui a permis de se positionner comme l’un des plus importantes entreprises dans le secteur de la publicité vidéo sur mobile.

Aujourd’hui, ses revenus avec de la publicité mobile ne représentent que 37% du chiffre d’affaires du groupe, nourri par le navigateur Opera (sur desktop et mobile) et des solutions de cloud pour des fournisseurs de services mobiles. « À terme nous souhaitons que 100% de nos revenus viennent du mobile », conclut Swanson.

LUL

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