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Pour les adeptes du papier qui résistent encore : arrêtez de voir le digital comme une décadence !

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New York Magazine_CaptureIl y a deux manières de voir la transition que l’univers de l’édition et les modes de consommation de contenu sont en train de traverser : un changement profond de mode de vie, qui apporte d’immenses potentialités de bonheur et de développement pour nous tous ; une chute aux enfers, avec la loi de la rentabilité qui aurait vaincu celle de l’intellect, de l’esprit critique et du savoir… L’article de Sarah Green, éditeur associé de Harvard Business Revue lance un peu de fraîcheur et d’optimisme sur ce vieux débat, qui perd de plus en plus de sens de nos jours.

Elle prend comme point de départ – à  tort ou à raison d’ailleurs – l’article de David Carr dans le New York Times au sujet du New York Magazine qui vit une phase de restructuration – puisque il n’aura plus que 26 éditions par an, au lieu de 42.  « Maintenant, ce magazine qui a toujours été à l’avant-garde de l’édition à Manhattan durant presque cinq décades, est en train de réaliser que l’innovation n’est pas nécessairement lucrative, ou une proposition durable, en tout cas pas dans le même timing», dit-il dans son article.

Sauf qu’il oublie de mettre en valeur un certain nombre de points très positifs, défend Sarah : il n’y aura pas de licenciés, sa version en ligne devient de plus en plusNewspaper_reader populaire, au point que le pôle digital de New York Magazine est en train d’embaucher 15 personnes, puisque les revenus digitaux augmentent de 15% chaque année, et qu’ils vont dépasser le chiffre obtenu avec la publicité papier dès 2014, ayant 9 million de visiteurs uniques par mois contre 400 mille de la version imprimée….

Nous voyons, les transitions de comportement avec l’avènement des technologies web et mobiles : les gens continuent de lire et de consommer de l’information, mais tout simplement autrement. Pourquoi alors perdre son temps à se lamenter au sujet d’un passé qui était forcément différent ? D’autant que l’accès au contenu via ces nouveaux médias – donc au savoir – s’est très fortement démocratisé. Quelques exemples cités par la journaliste de Harvard Business Revue : aujourd’hui le nombre d’appareils utilisés par les gens pour « consommer du contenu », c’est-à-dire lire, voir, écouter – serait déjà sur le point de devenir supérieur au nombre de personnes dans le monde (selon Cisco) ; le temps que l’on passe à consommer ce contenu serait de 12 heures et 5 minutes par jour, un chiffre en hausse constante.

L’intérêt de cet article est en effet la façon dont il met en valeur et en perspective le fait que nous sommes en train de changer de monde. Et que désormais mieux vaut s’adapter à cette transition, voire la vivre en tout enthousiasme.

Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez ici.

L.U.L.

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